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Merci
RENNES sous la neige, aglagla….
Ça y est, nous y avons eu droit nous aussi. Mais comme il n’y en a jamais chez nous,
c’est le bazar : pas de bus, seul le métro fonctionne, pas de car scolaire. Seuls les gamins
sont contents mais il faudra rattraper les cours… En attendant, voici quelques images
du site de Ouest France pour vous donner une idée. Au pied de mon immeuble il y a un
escalier en carrelage, j’ai failli me ramasser . j’ai mis les snowboots pour aller bosser,
puis j’ai mis mes babouches et les collègues se sont gaussées et m’ont dit qu’il ne me
manquait plus que le clic clac et la télé… Evidemment ce sont des jeunettes qui font
les midinettes avec des hauts talons, pas moi… J’espère que demain ce sera fini
car j’ai le choeur diocésain l’après-midi à une demi-heure de marche avec une belle
côte à descendre et l’alerte est jusqu’à demain soir…Je préférerais du froid avec un
beau ciel bleu. même si je suis emmitouflée…Voici donc les photos :
La place du parlement.
Le parc du Thabor.
La cathédrale à gauche, la mairie à droite .En-dessus
l’esplanade Charles de Gaulle et une des rues qui la longe…
LES SAINTS DE GLACE ET LA SCIENCE.(MAIS OUI !!!)
Vérifié scientifiquement
Et du côté de la science, qu’en pense-t-on? «C’est une observation de la nature tout à fait correcte, répond d’emblée la climatologue. Ce ne sont pas précisément ces jours, mais la période est effectivement la plus concernée par le retour du froid.» Et toc! Pour ceux qui taxaient de farfelus les pieux jardiniers respectueux de ces dictons. Le phénomène est vérifié scientifiquement.
Cela n’aura échappé à personne, cette année a connu un printemps pour le moins chaud et précoce. Et la question du réchauffement climatique turlupine. De là à se demander si les saints de glace conservent leurs prérogatives, il n’y a qu’un pas.Martine Rebetez: Les Saints de Glace, St-Médard et les autres… Editions Stratus, 1986
Une explication astronomique viendrait justifier ces croyances populaires, d’ailleurs amplement vérifiées : à cette période de l’année, un nuage de poussières célestes s’interpose entre l’orbite de la terre et le soleil, suffisant pour abaisser la température et voir parfois revenir le gel (on retrouve ce même phénomène vers le 11 Novembre, qui marque la plupart du temps l’entrée dans l’hiver).
On incrimine aussi « La Lune rousse » : la première lunaison après Pâques, celle qui fait « roussir » sous la gelée blanche les pousses de pommes de terre à peine sorties de terre. Mais la pleine lune qui brille alors n’y est bien sûr pour rien !
En réalité, dans la zone tempérée de l’hémisphère nord, la première quinzaine de mai est la période de transition qui nous fait passer globalement (et théoriquement !) de l’hiver à l’été ; avec de nombreuses variantes selon les années et selon les régions (il gèle encore souvent fin mai en Alsace).
Quant aux astrophysiciens, spécialistes particulièrement minutieux ils ont pour leur part remarqué « que vers la mi-mars, l’orbite de la terre passerait par une zone de l’espace sidéral particulièrement chargée de poussières, ce qui entraînerait une baisse de l’apport solaire sur notre planète et donc une diminution de la température. »
Certains expliquent le dicton par un phénomène astronomique coïncidant. Aux environs du 12 ou du 13 mai de chaque année L’ORBITE DE LA TERRE est amenée à traverser un disque de poussières extrêmement diffus dans le système solaire, formé aussi bien par des particules piégées que par des résidus provenant de la formation des planètes à l’aube de leurs existences. Pendant quelques heures, la poussière fait très légèrement obstacle aux rayonnements solaires. La diminution de leur intensité est inobservable sans instruments sensibles, mais suffisante pour influencer les délicats mécanismes de la météorologie de notre globe. La terre traverse à nouveau ce disque de poussière six mois plus tard, le 11 novembre.
Cependant, la coïncidence n’est troublante que si l’on ne connaît pas la météorologie. Elle est en fait seulement ANECDOTIQUE car le phénomène astronomique est mondial alors que le dicton est très local. Le mois de mai correspond, dans les latitudes moyennes de l’hémisphère NORD, à la fin de la rapide circulation de systèmes météorologiques d’hiver. Le passage de GRANDS FROIDS, amenant de l’air du nord, se produit donc encore de temps à autre. Quand le ciel se dégage ensuite sous un ANTICYCLONE la perte de chaleur est encore importante, surtout la nuit. Il est donc normal d’avoir encore des périodes froides à cette époque même si la tendance DES TEMPÉRATURES est à la hausse.
Il n’y a pas besoin d’expliquer la coïncidence d’une période de temps frais avec le passage à travers une zone de poussières cosmiques ou l’action de saints. Ce sont seulement des dictons utiles pour se rappeler quand la période CLIMATOLOGIQUE de gel se termine pour l »Europe, au nord de la méditerranée.
GARE AUX SAINTS DE GLACE!
Qu’on se le dise, le phénomène des fameux saints de glace, qui sévit entre avril et mai, est vérifié scientifiquement. La tradition devrait cependant être avancée d’une semaine à dix jours, réchauffement climatique oblige…
Le gel tardif au printemps, incarné par les saints de glace, est désastreux pour les plantes en germination et les arbres fruitiers en fleurs
L’arrivée des beaux jours coïncide souvent avec une furieuse envie de manier pelle à jardin et sarcloir. Histoire de semer des haricots ou de fleurir les fenêtres avec des géraniums. Que nenni, malheureux téméraires! Les vieux briscards du jardinage hochent la tête: tant que les saints de glace ne sont pas passés, inutile de se précipiter. C’est que le joli mois de mai peut se révéler traître en gelées nocturnes.
Les saints de glace sont encore vivaces dans la mémoire collective, surtout à travers les dictons. Mais
si tout un chacun en a entendu parler au détour d’une conversation au bistrot ou au boulot, au final, qu’en sait-on?
Basé sur une vieille croyance reposant sur des observations dans les champs et les vignes, il est tous les ans une question qui revient et fait référence aux Saints de Glace et aux variations climatiques de cette période.
L’origine des saints de glace remonte bien avant le christianisme.
Qui n’en a pas fait l’amère expérience ! Pour gagner quelques jours sur le calendrier, on a planté des tomates aux premières chaleurs de mai : une semaine plus tard, la gelée matinale a recroquevillé les fragiles plants tout juste sortis des serres.
Vous n’avez donc pas, comme nos pères fait quelques rogations* à Saint- Mamert (11 mai), Saint-Pancrace (le 12) et Saint- Servais (le 13 mai, souvent confondu avec Saint-Gervais), saints « au sang de navet » ! Et qui s’illustrent par un fréquent retour des gelées. On leur adjoint parfois Saint-Boniface, le 14 mai.
* Rogations : cérémonies qui se déroulent pendant les trois jours précédant l’Ascension et qui ont pour but d’attirer les bénédictions divines sur les récoltes et les travaux des champs (définition du Grand Robert).
Gel tardif et nocturne
L’Eglise a repris la coutume en imposant des intercesseurs, les saints. Ironiquement, ils étaient censés protéger les cultures durant ces jours critiques. Mais vu l’inefficacité de leur patronage, ils sont peu à peu devenus responsables des gelées, qu’ils incarnent dorénavant. Des saints que l’on craint, c’est assez rare…
D’abord faut-il savoir qu’il s’agit du 11, 12 et 13 mai, dates de mauvaise réputation pour toutes les « mains vertes » qui ne jardinent jamais avant le passage de ces journées annonciatrices d’un retour tardif des gelées, capables de réduire à zéro le travail des téméraires qui auraient osé planter avant cette échéance.
Saints Mamert, Pancrace et Servais, les saints de glace les plus connus, sévissent les 11, 12 et 13 mai. Sous nos latitudes, il faut cependant se méfier du 23 avril (Saint- Georges) au 25 mai, présidé par saint Urbain.
«Les saints de glace correspondent donc aux périodes printanières sujettes à une descente des températures en dessous de zéro, en fin de nuit, éclaire une climatologue. Comme la végétation a souvent déjà démarré, les cultures et les arbres fruitiers en fleurs sont sensibles au gel.» Météorologiquement parlant, cela se produit lorsqu’une masse d’air froid provenant du nord s’associe à une nuit dégagée.
Ne cherchez pas sur les calendriers la trilogie de ces Saints que sont Saint-Mamert, Saint-Pancrace et Saint-Servais qui ont été remplacés par Sainte-Estelle, Saint-Achille, Ste-Rolande et St-Mathias.
Cette substitution fut terminée lors du dernier concile de l’Eglise catholique en 1960 qui « nettoya » le calendrier de tous les personnages donnant lieu à des pratiques rituelles peu conforme avec la liturgie et considérées comme entachées de fond païen. Et c’est ainsi que nos « braves Saints de Glace » furent rayés au même titre que les guérisseurs, retrouveurs d’objets perdus ou encore traitant de la météorologie… Bien sûr ils étaient tous les ans implorés par les agriculteurs et les viticulteurs, qui à cette occasion retrouvaient et récitaient au cours de processions avec Monsieur le curé en tête, de pieuses prières qui n’étaient pas forcément dénuées d’arrière-pensées intéressées.
Et pourtant si nous en recherchons les origines lointaines, très lointaines même, des gens d’alors avaient constaté qu’une brutale chute de la température nocturne ou plutôt matinale arrivait tous les ans aux alentours de ces trois journées. Cet élément climatologique qu’est le gel, particulièrement désastreux pour les plantations qui pourraient se trouver alors en début de germination, les incitait à laisser passer l’événement avant d’entreprendre les grands travaux de printemps, et pour les jardiniers et maraîcher planter, repiquer, semer, mettre en terre en toute quiétude.
Aujourd’hui encore ils ne négligent pas ce vieux dicton et même la Météorologie pourtant peu soucieuse des proverbes,
ne nie pas qu’il existe une période très froide qui peut survenir jusqu’en fin mai.
EXPLICATION
Avant la réforme de 1582, les dates du calendrier (calendrier grégorien),étaient données dans le CALENDRIER JULIEN, qui méconnaît les caractéristiques orbitales précises de la terre. Ainsi la fête d’un SAINT correspond, en 1582, à une date de 1o jours inférieures à celle de la réforme de 1582 (où le 5 octobre est devenu le même jour, le 15). Il y avait donc à cette époque 10 jours en trop dans l’ancien calendrier. La réforme consiste à enlever trois jours tous les quatre siècles, soit supprimer une année bissextile en 1700, 1800,1900 mais pas en 1600 ni 2000, années « SECULAIRES » correspondant à un nombre de siècles divisible par quatre, et de nouveau en 2100, 2200, etc… Or, cette légende remontant probablement au début du deuxième millénaire, voire la fin du premier, il faut compter quelques jours en moins pour que le 10, 11 et 12 mai soient comptés comme aux environs de l’an 1000. De plus, cette mini vague de froid annuelle semble se produire un mois à l’avance par rapport au milieu du siècle précédent, et certaines régions du globe ne la connaissent pas.
Nos grands-parents nous le disaient : ne rien planter de fragile avant « Les Saints de glace », que par confusion phonétique on appelle encore souvent « Les Saintes glaces » :
« Le premier des saints de glace, souvent tu en gardes la trace ! »