Je souhaite à tous et à toutes un joyeux Noël, un peu en retard. Voici en diaporama notre crèche de cette année, il faut du travail pour disposer les santons et les maisons. je commence à en avoir beaucoup, et quand on me demande un cadeau, c’est souvent un santons, soit dans les nouveautés, soit pour remplacer ceux qui sont abîmés.Cette année c’est la borie avec son amandier à fleurs roses.
Nous avons passé un Noël en amoureux puisque Gwendoline est allée rejoindre Clémence au Danemark, à AARHUS pour ceux qui connaissent ; elle est en master 2 en écologie biologie avec une bourse Erasmus (cette bourse est attribuée aux étudiants qui vont en université dans l’Europe, les laboratoires d’université ont des conventions avec certaines, dont RENNES 1 ; ils parlent anglais) Avec son maître de stage elle est allée au Botswana ramasser des araignées sur lesquelles elle travaille.
Nous sommes allés à la messe des familles à 20 heures qui dure une heure et quart.Nous avons chanté à plein poumons les « tubes » de Noël, et j’ai réussi à faire le contrechant d’un des cantiques .A la messe de minuit, (qui commence à 23 heures et se termine à 2 heures du matin, l’homélie de notre archevêque dure 20 mn contre dix pour les autres). Je ne tiens pas le coup sauf si je prends du café, le cardiologue m’a recommandé de baisser ma consommation. En plus il y a plein de pavés pour y aller et je ne veux pas prendre de risque avec ma prothèse.A l’autre église où il y a la messe des familles il y a des trottoirs non pavés.
Nous avons diné ensuite :
Foie Gras
Steack de biche aux morilles
Purée de patates douces
Gâteau au chocolat fait par mon chéri, la pâtisserie je sais pas faire.
Un verre d’Asti Spumante (Champagne italien, mais plus fruité et moins cher)
Une bonne nouvelle j’ai reçu ma pension de retraite et elle est presque égale à mon salaire d’avant avec mes complémentaires. Je craignais qu’il y ait un trou entre mon salaire et la retraite, finalement non. Je commence à récupérer et bien marcher, mais je prends quand même ma canne par sécurité.Le problème reste la descente d’escaliers.
J’ai rencontré un groupe de parole pour des personnes qui ont les mêmes problèmes de santé que moi. Cela dure une heure et demi et chacun à son tour peut ou pas s’exprimer et dire ce qu’il ressent par rapport à sa maladie. Je commence à faire des projets, j’attends la retraite de la sécu et l’ARRCO car j’ai travaillé un peu dans le privé donc ça compte. Comme j’étais arrêtée et que j’ai pris toutes mes vacances je n’ai pas sacrifié au rituel pot de départ, d’autant que 5 sur 12 sont parties, et il n’y en a qu’une avec qui je me sens bien. J’espère que vous allez bien et je vous souhaite de bonnes fêtes du nouvel an.
Voici ce que nous travaillons avec la chorale, mais avec une harpe celtique bien entendu…Tout çà pour se mettre dans l’ambiance de Noël… Pour nous nous restons dans la simplicité ; messe puis dîner simple amélioré :
Foie gras et pain d’épice aux figues, avec un verre de Loupiac (vin sucré comme le Monbazillac ou le Sauternes, mais pas le même prix)
Steack de biche avec des chips maison (C’est facile, il suffit de découper les pommes de terre avec l’économiseur, puis de les mettre dans la friteuse juste pour les dorer)
Fromages
Glace au nougat et fruits rouges, avec un verre d’Asti Spumante (un peu comme le Champagne, mais plus fruité et moins cher)
Une petite verveine du Velay pour terminer
Puis nous avons vu la messe de minuit à la télé en direct de Rome. Sans tomber dans l’idolâtrie, j’aime bien ce pape. A minuit j’ai posé le petit Jésus dans la crèche en même temps que lui..J’ai bien aimé son homélie, il n’a pas peur d’appeler un chat un chat. Comme mes filles sont avec leur père, nous ouvrirons nos cadeaux à leur retour. Nous nous sommes couchés à trois heures du matin, et les chats se sont fait entendre à quatre car ils voulaient un câlin. Mon chéri nous a offert une smartbox avec des soins thermaux pour deux. J’ai hâte d’y aller….Je me suis réveillée à onze heures, mon nouveau signe astrologique : loir ascendant marmotte….
J’ai passé la nuit de mercredi à jeudi à l’hôpital où ils m’ont enregistré pendant que je dors. J’ai 22 apnées du sommeil par heure, je dois donc dormir avec un sac sur le dos avec des livres pour me maintenir sur le côté. J’ai fait ça cette nuit, c’est pas terrible.J’ai aussi des problèmes endocrino et ils m’ont donné l’adresse d’une endocrinologue qui travaille avec eux et qui me fera maigrir par ma même occasion.Je le reverrai au mois de mars.
Ma grande fille a fini ses études d’ingénieur et attend sa remise de diplôme.Pour l’instant elle est à la maison. Ma dernière est à la fac de biologie pour passer une licence et devenir vétérinaire comportementaliste. Je ne suis pas souvent sur la toile parce que je dors beaucoup à des moments où il ne faudrait pas et peu aux bons moments. Résultats : difficultés à me concentrer, fatigue…Je me suis acheté par correspondance des carnets de coloriage pour me détendre car des fois j’ai les nerfs quand je ne dors pas la nuit..
Onzième d’une fratrie de treize, embarqué dans le bateau de la vie à l’aube du vingtième siècle (12 MARS 1919). Je l’ai toujours connu un crâne dégarni, des sourcils épais, des yeux bleus malicieux, qui s’illuminaient lorsqu’il racontait des épisodes de sa vie, histoire ordinaire de gens simples qui parfois rejoignait l’Histoire.La guerre en Syrie en était un exemple, tous étaient scotchés en l’écoutant parler. Ses paroles se faisaient rares, mais frappés au coin du bon sens du paysan à l’écoute de la nature. Il parlait de façon imagée, presque poétique, jamais de vulgarité, avec une certaine sagesse. Maraîcher, puis chauffeur routier, aucune des routes de France ne lui était étrangère, et on pouvait compter sur lui pour nous indiquer les bon coins où se restaurer sur la route. Grand-père paternel de mes filles, je l’ai connu surtout retraité, habile jardinier qui soignait ses plantes avec amour et nous régalait de ses productions. Il savait tirer parti de tout et réparer tout ce qui pouvait l’être. Travailleur, il ne supportait pas de rester sans rien faire et était contrarié d’être à l’hôpital pour son coeur qui en faisait des siennes. D’une humeur toujours égale, sauf quand on parlait religion ou politique, qui l’un comme l’autre ne lui plaisaient guère. Malgré les ressorts suite aux infarctus multiples, à 94 ans (4 juin 2013), il était le moment de passer sur l’autre rive, dans un monde où il n’y a plus de souffrance.Les ressorts n’apportaient plus rien, ces ressorts – là ne se remontent pas… Un peu anarchiste sur les bords, il a voulu un enterrement républicain. Qui a eu lieu vendredi. Nous avons donc assisté à la mise en bière, nous l’avons vu une dernière fois, ses traits étaient marqués par la souffrance, lui l’homme tranquille que je connaissais n’est pas parti dans la paix.Puis la police a posé les scellés sur le cercueil, et ensuite nous avons fait un circuit sur les lieux qui étaient importants pour lui, avant d’arriver au cimetière. Même s’il y avait une petite cérémonie puisque le comité d’anciens combattants est venu avec les drapeaux, je trouvais qu’il manquait un supplément d’âme et j’avais l’impression qu’ils « bennaient » le cercueil dans le caveau comme un déchet. Il nous a été demandé de lancer quelques pétales de roses sur le cercueil, mais pas de terre alors qu’il était jardinier. (Il y a un caveau de famille). Il fallait se dépêcher car le comité d’anciens combattants devait partir et il y avait un autre convoi qui attendait. Le plus dur après c’est de voir un tas de gens de la famille que l’on ne connait pas et qui bavardent chacun de leur côté alors que l’on voudrait un peu de silence…Mais certains moments passés avec lui resteront dans ma mémoire. Ci-dessous un poème latin sur le jugement dernier que l’on chante parfois dans certaines messes des morts.
Blog importé De Windows Live, alors certaines parties sont moins lisibles le fond ayant disparu.Je raconte mes humeurs, mes poésies, des beaux textes, un peu de tout et rien...
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Bonne lecture.