Hier j’ai fêté mes 60 printemps avec des amis. et des anciennes collègues. Je leur avais préparé de la cuisine orientale, au menu il y avait :
Un ti punch à l’apéro de ma copine antillaise
du foie gras, arrosé avec du loupiac, c’est liquoreux comme le Sauternes mais c’est moins cher
du columbo de poulet que m’a apporté mon ami antillaise,
du tajine d’agneau aux abricots, gingembre et miel avec de la semoule de couscous épicée, cuit dans un diable en terre cuite au four pendant deux heures, avec du cabernet d’Anjou pour boire.
du fromage pour ceux qui voulaient
de la salade verte
une glace au lokum à la grenade, pistache et nougat, aromatisée à l’eau de rose.
Nous avons ensuite, ma professeur de piano et moi fait un petit concert. Elle m’a accompagné pendant que je chantais ce que vous avez au dessus, après nous avoir joué le claire de lune de Debussy :
Puis j’ai joué une pièce de Satie , la Gymnopédie N°1, ainsi que la sérénade de Schubert. Nous avions fini de dîner vers minuit. Tous avaient l’air très contents, comme on a pas souvent l’occasion de se parler c’était bien. J’étais sur un petit nuage et le retour sur terre demain sera difficile. Les chats et leur postures acadabrantesques étaient les vedettes de la soirée, tous les trouvaient beaux. Tous ont demandé mes recettes que j’ai scanné et envoyé par mail. J’ai eu plein de cadeaux
des places pour aller voir casse-noisette à l’opéra avec mes filles ;
Une carte cadeau de 60€ à dépenser dans plusieurs magasins,
des macarons qui sont mon péché mignon.Ci-dessous les morceaux que j’ai joué.
Voici le deuxième morceau , mais je ne le joue pas aussi bien que lui..
Voici la distance que j’ai faite aujourd’hui avec mes filles. Du côté de L’épine, il y a une mare où nous avons vu des grenouilles. Ils ont recrée une mare car avant qu’il y ait la N1012, il y a fait là une zone humide assez grande. Du côté du Petit Launay il y a un ruisseau, avec plein de grenouilles, et en passant sur le pont qui traverse l’accès à la 4 voies, il y a encore une mare avec des poules d’eau et des canards col vert. Sur les sentiers, les fossés s’étaient parés aux couleurs du printemps, ce qui a permis à Clémence de nous raconter les noms des plantes puisque dans ses cours elle est à fond là-dessus. Nous avons en fait mis une heure quarante, mon aînée, Gwendoline, avait son téléphone avec un chronomètre.Elle avait fait du Nail Art sur ses ongles et les a fait photographier avec les pissenlits par sa soeur. Nous en avons ramassé quelques-uns pour faire une salade. C’est un peu amer mais ça se mange, il paraît que cela nettoie l’organisme au printemps. Sur ce plan vous voyez mon lieu de travail, je prends donc le matin le métro de J.F KENNEDY à PONTCHAILLOU, et je traverse tout l’hôpital pour aller à mon bureau. Quand il fait beau le soir, je rentre à pieds, j’en ai pour une demi-heure (soit le double du temps en métro). Sur Kennedy, comme c’est une place et qu’il n’y a pas de route, Google ne reconnait pas, c’est pour ça qu’il n’y a pas de points bleus. Mon téléphone étant en charge, je n’ai pas pu compter mes pas, ni avoir le chemin exact du parcours, ce que fait le logiciel. Nous avons fait des photos des fleurs avec le téléphone de ma grande, un « selfie », Clémence a pris une rafale de photos pendant que Gwendoline tenait le téléphone. J’étais contente de rentrer car j’ai mal au dos et j’avais mis ma ceinture lombaire, et je commençais à avoir un peu faim.
Et du côté de la science, qu’en pense-t-on? «C’est une observation de la nature tout à fait correcte, répond d’emblée la climatologue. Ce ne sont pas précisément ces jours, mais la période est effectivement la plus concernée par le retour du froid.» Et toc! Pour ceux qui taxaient de farfelus les pieux jardiniers respectueux de ces dictons. Le phénomène est vérifié scientifiquement.
Cela n’aura échappé à personne, cette année a connu un printemps pour le moins chaud et précoce. Et la question du réchauffement climatique turlupine. De là à se demander si les saints de glace conservent leurs prérogatives, il n’y a qu’un pas.Martine Rebetez: Les Saints de Glace, St-Médard et les autres… Editions Stratus, 1986
Une explication astronomique viendrait justifier ces croyances populaires, d’ailleurs amplement vérifiées : à cette période de l’année, un nuage de poussières célestes s’interpose entre l’orbite de la terre et le soleil, suffisant pour abaisser la température et voir parfois revenir le gel (on retrouve ce même phénomène vers le 11 Novembre, qui marque la plupart du temps l’entrée dans l’hiver).
On incrimine aussi « La Lune rousse » : la première lunaison après Pâques, celle qui fait « roussir » sous la gelée blanche les pousses de pommes de terre à peine sorties de terre. Mais la pleine lune qui brille alors n’y est bien sûr pour rien !
En réalité, dans la zone tempérée de l’hémisphère nord, la première quinzaine de mai est la période de transition qui nous fait passer globalement (et théoriquement !) de l’hiver à l’été ; avec de nombreuses variantes selon les années et selon les régions (il gèle encore souvent fin mai en Alsace).
Quant aux astrophysiciens, spécialistes particulièrement minutieux ils ont pour leur part remarqué « que vers la mi-mars, l’orbite de la terre passerait par une zone de l’espace sidéral particulièrement chargée de poussières, ce qui entraînerait une baisse de l’apport solaire sur notre planète et donc une diminution de la température. »
Certains expliquent le dicton par un phénomène astronomique coïncidant. Aux environs du 12 ou du 13 mai de chaque année L’ORBITE DE LA TERRE est amenée à traverser un disque de poussières extrêmement diffus dans le système solaire, formé aussi bien par des particules piégées que par des résidus provenant de la formation des planètes à l’aube de leurs existences. Pendant quelques heures, la poussière fait très légèrement obstacle aux rayonnements solaires. La diminution de leur intensité est inobservable sans instruments sensibles, mais suffisante pour influencer les délicats mécanismes de la météorologie de notre globe. La terre traverse à nouveau ce disque de poussière six mois plus tard, le 11 novembre.
Cependant, la coïncidence n’est troublante que si l’on ne connaît pas la météorologie. Elle est en fait seulement ANECDOTIQUE car le phénomène astronomique est mondial alors que le dicton est très local. Le mois de mai correspond, dans les latitudes moyennes de l’hémisphère NORD, à la fin de la rapide circulation de systèmes météorologiques d’hiver. Le passage de GRANDS FROIDS, amenant de l’air du nord, se produit donc encore de temps à autre. Quand le ciel se dégage ensuite sous un ANTICYCLONE la perte de chaleur est encore importante, surtout la nuit. Il est donc normal d’avoir encore des périodes froides à cette époque même si la tendance DES TEMPÉRATURES est à la hausse.
Il n’y a pas besoin d’expliquer la coïncidence d’une période de temps frais avec le passage à travers une zone de poussières cosmiques ou l’action de saints. Ce sont seulement des dictons utiles pour se rappeler quand la période CLIMATOLOGIQUE de gel se termine pour l »Europe, au nord de la méditerranée.
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